dimanche 31 juillet 2011

Suite et fin de Buenos Aires...

Notre séjour à Buenos Aires s’achève, il est temps de plier bagage. Même si une semaine est loin d’être suffisante pour faire le tour de l’immense capitale, cette première approche nous laisse une agréable sensation, un souvenir doux et sucré comme après avoir manger un alfajores (spécialité argentine et délicieuse pâtisserie fourrée de dulce de leche), ce que nous ne nous privons pas de faire dès que nous passons devant une confiteria ou un magasin HAVANNA, soit dit en passant.


La devanture d'une des milliers de CONFITERIA de Buenos Aires


A force d’arpenter parcs et rues, d’emprunter bus et métro dans un sens ou dans l’autre, certains quartiers de la ville finissent par devenir familier. Buenos Aires est une ville à l’identité multiple, certains coins ressemblant à Paris, d’autres à New York ou à Londres ; de nombreux monuments sont aussi d’inspiration antique telle que l’imposante église surplombant la Plaza de Mayo. Et comme tout touriste qui se respecte, nous avons pris le bus jaune à deux étages qui fait le tour de la ville et passe par tous les endroits clé de la capitale : la Casa Rosada sur la célèbre Plaza de Mayo (oui, oui, encore celle-ci), le quartier touristique de la Boca et ses maisons aux couleurs de l’arc en ciel, el Congreso argentino… 

La Casa Rosada, siège du gouvernement argentin



Quartier de La Boca

Seulement, les organisateurs de ce « magical mystery bus tour » ont jugé bon de décapoter leur engin en ce temps hivernal et, de charmantes touristes françaises, Juliette et moi sommes passées à l’état de pauvres «babouchka » (dixit Mailis après son séjour en Russie).
De tous les quartiers de Buenos Aires, nous avons préféré celui de Palermo, avec son Jardin Zoologico (véritable Central Parc en plein cœur de la ville), ses maisons en brique et ses cafés aux airs londoniens dans le Palermo Viejo. 

Juliette au Jardin Zoologique

Andando por el barrio de Palermo Viejo...

El Microcentro, point névralgique de la ville traversé par son artère principale, l’Avenida del Libertador (nom qui fait référence à San Martin, figure mythique en Amérique Latine et particulièrement en Argentine pour avoir libéré le pays de la colonisation espagnole)  nous a au contraire paru étouffant à cause de ses immenses rues piétonnes et embouteillées.

Mais nous devons aussi cette découverte de Buenos Aires à Ale qui, porteña depuis sa plus tendre enfance, nous a baladé (et commenter qui plus est) les coins fameux de la ville. Pour terminer en beauté cette première excursion argentine, elle nous a emmenées le dernier jour à San Telmo, quartier des antiquaires connu pour son marché aux puces dominical. Le froid nous a conduit dans un café tapissé de photos d’actrices argentines des années 40 et dans lequel un couple dansait une milonga. Et malgré la torpeur de la serveuse, nous avons fini par gouter le fameux maté argentin (thé amer fait à base de yerba maté) bercé par un dernier air de tango.

Ale avec nous dans le bus jaune

jeudi 28 juillet 2011

Hit the Road (Jack)

Il est minuit à Buenos Aires c'est-à-dire presque cinq heures du matin en France, nous venons de rentrer de chez la mère de la belle mère de Juliette qui nous a invité à manger des empanadas, spécialités argentines et sortes de chaussons fourrés à la viande, aux légumes ou autres… 

Nous avons flâné dans les rues de Belgrano et de Palermo, deux quartiers proches de notre appartement. Avec ces immenses avenues à 4 voies en plein centre ville et ses grands immeubles, les coins que nous avons visité font un peu penser à une carte postale de New York (et oui, je n’ai pas eu la chance de contempler de vrai grattes ciel , comme certaines personnes..). 


La capitale regorge de café où les porteños (c’est ainsi qu’on appelle les habitants de Buenos Aires) ont l’habitude de venir à toute heure de la journée prendre un thé et déguster une de ces délicieuses pâtisseries grasses et luisantes à souhait, installés dans les vitrines de ces derniers pour faire de l’œil aux passants sans défense.
Nous sommes tombées sur deux endroits géniaux :
-          Un « bar à livres » de Palermo Viejo, un quartier bohème et branché de BA, dont les murs sont couverts de livres ; on peut y déguster des spécialités argentines, dans une ambiance tamisée, tout en écoutant du Ray Charles … (Big Up à ma Chavez) .






-        Un salon de thé que se llama (prononcé « ll » « ch » avec l’accent argentin) « Tea Connection » dans le quartier de Belgrano : strudel et Carrot cake accompagné d’un délicieuse tasse de thé dans une atmosphère cosy et feutrée (LOL).



Mais arrêtons un peu avec les endroits raffinés (oui oui gustin, je porte bien mon surnom de Bobo
bordelaise) et retournons dans la bande de GAZA, ainsi nommé notre appartement après trois jours
de colocation (Mess Around). Les nuits sont fraîches à Buenos Aires : nous nous sommes barricadées
dans notre chambre, chauffage électrique à fond, et télévision por supuesto .


 Les films et les series ne manquent pas : Greys Anatomy, Friends, Dr House, Smallville… J’vous jure, BBT sous titré en espagnol, ça envoie du bois !



Baptême de l'air

Comme cela semble à la mode en ce moment, nous avons décidé d'exploiter le filon et de rédiger nous aussi notre "blog de viaje".

Nous devons nous retrouver, Agnès et moi, à CDG. J'arrive un peu (beaucoup) après elle à l'aéroport. Je devais m'y rendre grâce à une navette, mais le chauffeur (originaire de Châtelleraut), a jugé indispensable de faire un détour par une cité de la banlieue parisienne pour y déposer son beau-frère : Normal).
Je vais faire enregistrer ma valise, et vient le dur moment des adieu entre Agnès y su familia (il y aura de plus en plus d'interjections en espagnol). Mais ce moment plein d'émotions ne nous empêche pas d'avoir grand faim : et là, bien sûr, j'oublie mon porte monnaie chez Paul (que je récupère une heure plus tard : ouf).

Agnès prend l'avion une heure avant moi : nous devons nous retrouver à l'aéropuerto de Madrid, ce que nous faisons sans trop de problème. Je voulais m'acheter un coca mais je fais tomber la pièce sous le distributeur, qui se coince dessous, mais Agnès réussit à la récupérer grâce à ma carte de fidélité Kookai, sous le regard médusé de quelques voyageurs ...
Nous embarquons pour Buenos Aires, après une bonne heure de retard, et un gentil rouquin accepte de me laisser à côté d'Agnès, pour rejoindre ma place initiale, 4 rangées derrière, près d'une grosse dame ... Et des toilettes.

Quelques heures après le décollage, on nous amène un premier plateau repas, alors qu'Agnès est en train de dormir ... Quand elle se réveille enfin, elle a à peine le temps d'ouvrir les yeux, qu'on le lui reprend . Pauvre Agnès, elle avait eu le temps de repérer le gros gâteau au chocolat, qu'elle ne pourra jamais savourer.
Nous réussissons tant bien que mal à dormir quelques heures, avalons un muffin pour le petit déjeuner et nous atterrissons, finalement, vers 8h15 (heure argentine) ... Agnès (mais dieu lui pardonne, c'est la première fois qu'elle monte dans un avion) prend "gavé" de photo du ciel .

Nous avons la chance de trouver rapidement nos valises, en un seul morceau, et retrouvons Alejandra (mon ex belle maman) qui est venu nous chercher à l'aéropuerto de Buenos Aires. Direction Belgrano, le quartier où se trouve l'appartement D'Ale, et celui que nous avons loué, pour une semaine, avant de partir dimanche pour la Plata ( à environ 60km).

Une belle journée s'annonce ...  


Agnès a mitraillé le paysage pendant près de deux heures sous le regard ébahis des passagers, mais je vous épargne le reste de la pellicule...




Moi en train de mitonner un petit plat dans notre nouvelle cuisine (ça vous étonne?), tout ça après une "sieste" de 3 heures (décalage horaire oblige).